PSAUMES 1 à 25
PSAUME 1
TOI
QUI ES,
tu
es Présence
au
cœur de tout ce qui existe,
Tu
parles dans le silence
par
des milliards de langues
tu
es Logos, Verbe, Parole,
tu
es Connaissance et Sagesse
tu
es Sens, tu es Lumière,
Souffle
et Âme de l'univers.
Heureux
je suis
quand
les racines de mon être
baignent
dans ta Parole
et
que mon cœur s’abreuve de ta Présence;
une
source invisible s'éveille en moi
et
étanche ma soif.
Pendant
ce temps, l'Arbre de Vie
dont
le feuillage jamais ne flétrit
grandit
silencieusement dans mon jardin
et
sans cesse donne du fruit.
HEUREUX l'homme,
heureuse la femme
qui, le jour, la nuit,
mettent leur joie à suivre
la voie de CELUI QUI EST.
Ils ressemblent à un arbre
planté près de l’eau;
jamais
leur feuillage ne meurt :
quand
le temps arrive
ils
donnent du fruit
et
tous leurs projets réussissent.
Il
en va autrement
de
ceux qui prennent un chemin opposé;
leur
vie est comme de la paille au vent.
À
l’heure du grand bilan,
il
n’en reste rien.
CELUI
QUI EST aime les justes qui suivent sa voie;
les
autres voies ne mènent nulle part.
PSAUME 2
Le « Oint », le Messie, le Christ,
celui qui est marqué comme au fer rouge par l'Esprit de CELUI QUI EST. Il est
l'élu, le promis parmi les humains, celui qui tient en main la clef du Royaume,
c'est-à-dire la vérité de CELUI QUI EST sur notre monde en souffrance et sur sa
glorieuse destinée.
La
guerre,
cette
carie dans les os du monde :
frères
contre frères,
tribus
contre tribus,
nations
contre nations,
empires
contre empires...
Une
seule loi : celle du plus fort.
Un
seul rêve : dominer et piller.
Fraudes,
mensonges, tortures, massacres.
des
peuples entiers sont anéantis,
des
villes changées en cimetières,
la
terre transformée en désert.
Les
nations s'affrontent,
les
peuples se révoltent,
leurs
chefs se détournent
de
CELUI QUI EST;
ils
rejettent sa voie.
Lui
pourtant le proclame :
« Sur
ma sainte montagne
j'ai
choisi un fils d'humain
qui
sera mon enfant;
il
règnera sur toute la Terre. »
Maintenant,
comprenez,
vous qui menez le monde,
CELUI
QUI EST
nous
envoie la Parole de sa bouche;
il
nous montrera le chemin.
Heureux
qui écoute sa voix,
heureux
qui marche dans ses pas
heureux
qui met son espoir en lui.
Heureux
si nous faisons notre refuge
de
CELUI QUI EST.
PSAUME 3
Dans la tempête
Malgré les railleries,
je me débats dans la tempête
et je crie à pleine voix.
CELUI QUI EST
est mon bouclier.
Je
tombe épuisé
et
m'endors,
mais
au réveil
il
est toujours là.
Plus
de crainte !
Oui,
lève-toi, Ô TOI QUI ES,
sauve
le monde !
Bénis-le !
PSAUME 4
« Cherchez d'abord le Royaume et sa
justice
et tout le reste vous sera donné par surcroît ».
Je
crie vers CELUI QUI EST
et
il me répond :
« N’alourdis
pas ton cœur
avec
des riens ».
Offrons-lui
amour et justice
et
nous serons en sécurité avec lui :
le
bonheur consiste en cela.
il
y a là plus de lumière et de joie
qu’en
la fête des moissons et des vendanges;
Là
sont la paix et la sécurité.
PSAUME 5
Je
suis attentif à ce que tu vas me dire.
Le
matin, dès que je me lève,
je
me tourne vers TOI QUI ES.
Tout
le jour je reste à l’affût
de
ce que tu vas me dire.
Confiant
en ton grand amour,
je
me tiens à ta porte avec humilité.
Guide-moi
sur la voie de ta sagesse;
aplanis
tes sentiers devant mes pas,
libère-moi
des forces qui oppriment
et
des bouches qui trompent :
elles
font beaucoup de mal.
Joie
et bonheur à jamais
pour
ceux qui se réfugient en toi !
Bénis-les !
Comme
d’un bouclier
couvre-les
de ta faveur !
PSAUME 6
Gethsémani
Ô TOI QUI ES, je dépéris,
guéris-moi !
Je tremble de tous mes os,
sauve-moi à cause de ton amour !
Je suis rongé d’inquiétude,
je suis dévasté par le chagrin,
mais toi, plein de tendresse et de
miséricorde,
tu entends mes sanglots,
tu accueilles ma prière.
PSAUME 7
Ô TOI QUI ES, je me réfugie en toi,
délivre-moi de l’injustice;
qu’elle ne me happe
comme lion sautant sur sa proie.
Si
je rends le mal pour le bien,
si
je me rends complice de l’injustice,
ne
m’épargne pas !
Mais
TOI QUI ES,
toi
qui veux la justice,
réveille-toi
et lève-toi avec force !
Toi
qui rassembles toutes les nations
pour
faire régner la justice sur elles,
rends
justice à l’innocent !
Toi
qui scrutes le fond des cœurs,
débusque
la malice des méchants
et
confirme le juste !
Tu
es mon bouclier,
le
sauveur des cœurs droits,
tu
es un juge juste;
tu
ne te laisses pas emporter par la colère
et
tu abhorres ce qui est injuste.
Je
te remercie, Ô TOI QUI ES,
pour
ta justice;
je
te chanterai pour ta grande bonté.
PSAUME 8
Les
petits voient les choses de CELUI QUI EST
plus
clairement que les sages les plus religieux.
Ô
TOI QUI ES,
comme
tu es grand par toute la Terre !
Ta
splendeur dépasse la clarté du ciel;
les
enfants le voient,
les
tout-petits le chantent;
au
son de leur voix
le
mal s’enfuit.
De tes doigts tu formes la voûte des cieux,
tu y fixes la lune et les étoiles.
Tu
es si grand,
et
nous,
si
petits !
Tu
te souviens de nous,
tu
prends soin de nous
et
tu fais de nous
presque
des dieux.
Tu
mets dans nos cœurs
des
rayons de ta gloire,
et
des reflets de ta splendeur.
Tu
nous confies ta création;
tu
mets toutes choses à nos pieds :
les
troupeaux de bœufs et de brebis,
les
bêtes sauvages,
les
oiseaux du ciel,
les
poissons de la mer
et
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
Ô
TOI QUI ES,
comme
tu es grand par toute la Terre !
PSAUME 9 (9 a)
Christ est mort ? Moi je dis qu'il est ressuscité.
Le pauvre ne peut rien contre l'injustice ? Moi je dis que sa cause
est dans la main de CELUI QUI EST. La foi, c'est croire, au fond du cœur, que
rien n'est impossible à CELUI QUI EST. La foi, c'est parier sur lui, et gagner.
À court ou moyen terme, il se peut que rien ne se passe, mais à long terme ?...
Le soleil finit toujours par revenir...
Ô
TOI QUI ES,
de
tout mon cœur je te remercie
et
je proclame tes merveilles.
Je
suis pauvre,
mais
tu es le garant de mon droit,
tu
es le recours des opprimés
et
leur seul défenseur;
tu
n'abandonnes pas
ceux
et celles qui te cherchent.
Le
sang versé, tu le gardes en mémoire,
tu
n’oublies pas le cri des malheureux.
Non,
le pauvre n’est pas oublié tout le temps,
l’espoir
des malheureux n’est pas anéanti à jamais.
TOI
QUI ES, dresse-toi !
Que
ceux qui se prennent pour des dieux
finissent
par comprendre
qu’ils
ne sont que des mortels.
PSAUME 10 (9 b)
Au sujet des grandes et petites crapules qui font le malheur des
multitudes privées de tout pouvoir.
Y a-t-il péché plus grave que l’exploitation des femmes et des enfants,
de plus grave que l’insatiable appétit des banques et des transnationales, de
plus grave que les privatisations au profit de petits groupes de privilégiés,
de plus grave que la mondialisation de l’économie en fonction avant tout des
intérêts des investisseurs ? de plus grave que l’industrie des armes et de
la guerre ? L’auteur de ce psaume, n'y va pas de main morte.
À noter que le « méchant » décrit ici n'est pas un seul
individu; il est aussi plusieurs, et il est puissant...
Ô TOI QUI ES,
pourquoi donc te caches-tu ?
en ces temps si durs ?
Le méchant est toujours sûr de lui.
Par ses beaux discours
il emberlificote les pauvres
et les laisse sans défense.
Il n'a pas de conscience
et fait tout ce qui lui plaît;
sa cupidité le rend fou.
Il ose même te braver en disant :
« Dieu n’est rien ! »
Toute sa pensée est là.
Ta
parole lui passe loin par-dessus la tête
et
tous ses projets réussissent.
Ses
adversaires, il n’en fait qu’une bouchée.
Il
se dit à lui-même : « Rien ne m’ébranlera,
le
malheur ne me touchera pas. »
Il
maudit,
sa
bouche n’est que fraude et violence,
elle
n'est que mensonge et méfait.
Des
yeux il épie le pauvre;
comme
un lion dans un fourré
il
se tient à l’affût pour massacrer l’innocent.
Bien
caché dans les roseaux,
il
attire le pauvre pour se saisir de lui.
Il
épie, s’accroupit, se tapit,
de
tout son poids il se jette sur lui.
Il
se dit en lui-même : « Dieu oublie !
Il
se voile la face, il ne voit rien. »
Ô
TOI QUI ES, lève-toi, étends la main,
n’oublie
pas le pauvre !
Pourquoi
laisser le méchant te braver ?
Tu
vois bien nos peines et nos pleurs,
tu
jettes les yeux sur nous.
Tu
es notre refuge,
tu
es le secours
de
ceux et celles qui sont sans défense.
Toi
seul es Roi à jamais :
que
personne ne te brave en ce monde !
Des
pauvres qui ne comptent pour rien
tu
entends leur désir,
tu
les écoutes;
fais
qu’il y ait une justice pour eux,
qu’il
n’y ait plus d’opprimé
et
que plus personne ne tremble
devant
un mortel fait de boue
tout
comme nous !
PSAUME 11 (10)
Supplication
On n'écoute pas ceux et celles qui portent l’utopie et démasquent
l'imposture; on se moque et on méprise ceux qui prônent le changement et
tentent bravement d’ouvrir de nouveaux chemins; on les calomnie, on les
tue…Tout est pourri, à quoi sert de lutter ?…
Partout
on se coalise
pour
abattre dans l’ombre
les
gens au cœur droit.
On
me dit :
« Ça
ne sert à rien de lutter
car
les fondations sont en ruine.
Fais
comme l'oiseau : fuis à la montagne ! »
Non,
je ne fuirai pas.
Mon
refuge, c’est CELUI QUI EST.
Il
est juste, il voit tout et aime la justice;
il
a en horreur la violence des injustes,
mais
ceux qui ont la justice à cœur
le
verront face à face.
PSAUME 12(11)
Rêve
éveillé
TOI
QUI ES, au secours !
Des
gens honnêtes, il n'y en a plus !
Il
n'y a que des menteurs,
ces
grandes gueules à la langue fourchue
dont
la force est dans les belles phrases.
Tu
devrais leur fermer la boîte.
J'aimerais t’entendre dire :
« Pour l’amour du malheureux écorché
vivant, je me lève !
Pour l’amour du pauvre qui pleure en
silence,
pour l’amour de tous ceux et celles qui ont
soif de justice
je me lève et je vole à leur secours ! »
Oh
oui, comme je souhaite
que
cette parole toute claire
se
fasse réalité !
Débarrasse-nous
de toute cette engeance
qui
grouille comme vermine
et
empoisonne le monde !
PSAUME 13(12)
Lamentation
Nous ne voulons
pas voir mourir notre jeunesse.
Nous sommes des boutons
pas encore éclos et déjà on nous coupe !
TOI
QUI ES, resteras-tu caché encore longtemps ?
Jusques
à quand vais-je m'épuiser à m'indigner ?
Faut-il
donc que le mal ait toujours le dessus ?
Mets
ta lumière dans mes yeux,
pour
que je ne tombe pas endormi comme un mort.
Que
la mort, mon ennemie,
ne
vienne pas danser sur ma tombe
en
chantant : « J’ai gagné ! »
Prive-la
de ce plaisir !
Je
mets mon espoir en ton amour;
mon
cœur se réjouira de ton secours
et
je chanterai ta gentillesse pour moi.
PSAUME
14 (13)
Corruption généralisée, exclusion sociale… Fuir...
Ils viennent échouer sur nos
plages, les exilés, les migrants, les clandestins, les illégaux, par milliers,
par millions. Ils ont faim. Ils veulent travailler, veulent vivre comme tout le
monde.
On
a perdu la tête,
on
dit : « Dieu est mort ! »
Partout
corruption et abomination;
pas
d’honnêteté nulle part.
CELUI
QUI EST se penche
pour
voir si, parmi les humains,
il
en est un de sensé
Tous
sont dévoyés,
aussi
pervers les uns que les autres :
il
ne reste pas un seul humain honnête,
pas
un seul !
Ils
ne se rendent pas compte :
c’est mon peuple qu’ils
dévorent;
oui,
voilà le pain qu’ils mangent !
Dieu ?
Ils s'en moquent !
Mais,
un jour,
le
vent va tourner,
car
CELUI QUI EST est du côté des justes.
On
se rit de l’espérance des pauvres,
mais
lui-même prendra leur défense.
CELUI
QUI EST libérera son peuple !
Quelle
joie quand sera changé
le
sort des exilés !
PSAUME15(14)
Liturgie
d’entrée
Comment faire pour vivre en harmonie profonde avec CELUI QUI EST ?
Qui
peut entrer dans ta Demeure,
Ô
TOI QUI ES ?
Qui
peut pénétrer en ta Présence
sinon la
femme et l'homme
qui
suivent la voie de la perfection ?
Cette
voie est simple :
Agir
avec justice,
dire
la vérité qui vient du cœur,
contrôler
sa langue,
ne
pas nuire au prochain,
ne
pas l’offenser,
se
garder des dévoyés,
honorer
ceux et celles qui marchent sur cette même voie,
respecter
la parole donnée,
prêter
sans intérêts à qui est dans le besoin
et
ne pas tordre le droit en échange de pots-de-vin.
Qui
se conduit de la sorte demeure inébranlable.
PSAUME 16 (15)
Poème mystique et messianique
CELUI
QUI EST me suffit. Je déborde de bonheur. Je connaîtrai la mort, un jour, mais,
pour moi, la mort ne sera pas la fin.
Je
dis à CELUI QUI EST :
« Tu
es mon bien ! »
J’ai
déjà adoré d’autres dieux que toi,
mais
je ne le ferai plus.
C’est
toi ma part d’héritage,
tu
es ma vie, tu es le garant de mon avenir.
De
ta propre main
tu
as aménagé pour moi
un
jardin de délices
qui
dépasse mes rêves
les
plus magnifiques.
Aussi
je te bénis, TOI QUI ES.
Toutes
mes pensées vont vers toi.
Tu
te tiens à mes côtés
et
même la nuit tu m’instruis.
Mon
cœur est dans la joie, mes entrailles sont en fête,
tout
mon corps repose dans la paix.
Je
sais que tu ne m’abandonneras pas;
tu
ne permettras pas que je finisse prisonnier
de
la corruption et de la mort,
car
je suis ton ami/e.
Tu
me conduis par le chemin de la vie,
et
quand je verrai ta face, je déborderai de joie.
Auprès
de toi
m’attend
une éternité de délices !
PSAUME 17(16)
Rien n’existe sans son contraire (thèse, antithèse). À l'intérieur de
soi chacun possède un côté obscur, une Ombre, qui constamment combat la
lumière. (Lutte entre l’ego et le vrai moi....).
L’Adversaire
attend Jésus au désert pour le soumettre à l’épreuve. Il le retrouve au Jardin
des Oliviers, provoquant les sueurs de sang…Au pied de la croix il est là aussi
et le nargue : « Si tu es le fils de CELUI QUI EST, descends donc de là ! »
Ainsi lutte le peuple des pauvres, sans défense face à un système qui ne
lui donne aucune chance. Le disciple de Jésus est souvent tenté de plier bagage…
TOI
QUI ES, tu connais le fond de mon cœur :
en
moi, pas de malice,
car
ta parole est mon guide.
Je
marche dans le chemin qu’elle me trace,
je
mets mes pas dans tes pas.
Et
maintenant, je t’appelle :
montre-moi
ton admirable bonté;
protège-moi
comme la prunelle de tes yeux.
À
l’ombre de tes ailes, cache-moi,
garde-moi
loin de ces forces qui me harcèlent,
de
ces ombres sans âme qui s’en prennent à mon être.
Elles
m’encerclent, me cernent;
je
sens leur haleine.
Elles
me tiennent à l’œil pour me terrasser.
Elles
sont comme des lions qui vont me déchiqueter,
comme
de jeunes fauves tapis dans une cachette.
Lève-toi,
TOI QUI ES, fonce sur elles,
libère-moi
de leur emprise,
chasse-les
loin de moi,
repousse-les
hors de ma vie !
Par
ta justice je verrai ta face,
et
au matin je me rassasierai de ton image.
PSAUME
18 (17)
Poème
royal, chant de victoire
Je t’aime !
David vient de l’échapper belle. Il a frôlé la mort. Mais, au plus
profond de son malheur, CELUI QUI EST était là et le sauvait.
Jésus,
lui, est descendu au fond de la souffrance et de la mort des humains.
Ce
psaume nous fait entrevoir quelque chose de la dimension cosmique du drame du
Vendredi saint et de la nuit de Pâques. Quelque chose du grand « passage »
de la mort à la vie, de l’esclavage à la liberté, d’une société de classes à
une société solidaire et fraternelle, du vieil homme à l’homme nouveau, de
l’ego au vrai moi.
« Tes
oreilles ont capté mon cri ! »
Ô
TOI QUI ES, je t’aime,
tu
es la force qui me sauve de la violence.
Tu
es mon roc, ma forteresse,
mon
libérateur;
tu
es le rocher qui m’abrite,
tu
es mon bouclier, ma défense puissante,
ma
citadelle, mon refuge !
Quand
je t’appelle, tu me sauves,
louange
à toi !
Je
m’engouffrais dans la mort,
j’étais
terrifié par le fracas de ses torrents;
la
gueule de l’abîme se refermait sur moi
et
allait m’engloutir au fond du néant;
dans
mon angoisse, je t’ai appelé,
j’ai poussé un cri vers TOI QUI ES,
et de ta demeure tu as entendu ma voix;
tes oreilles ont capté mon cri.
Le jour s’éteint.
Tout se met à trembler autour de moi.
Frappée de secousses, la Terre titube.
Les montagnes vacillent sur leurs pieds.
Le cosmos devient une bête
avec des nasaux qui lancent des nuages de fumée
et une bouche qui crache un feu dévorant.
Les cieux s’abaissent et CELUI QUI EST descend,
une sombre nuée sous ses pieds;
il chevauche un être étrange à corps d’oiseau,
il vole sur les ailes du vent.
Des ténèbres l’enveloppent,
d’épais nuages le cachent;
les nuées s’amoncellent
et éclatent en noires trombes d’eau.
Devant lui un éclat de flammes
et une grêle de braises de feu.
dans
le ciel roule comme le tonnerre
la voix de CELUI QUI EST.
Il décoche ses flèches, c’est la panique,
il lance ses éclairs, c’est la déroute.
Au grondement de sa menace
le fond des mers est mis à nu,
une rafale souffle de ses narines
et le socle du monde est à découvert.
D’en haut tu étends ta main et tu me saisis,
de l’abîme des eaux tu me retires;
tu me libères d’ennemis autrement plus forts que moi.
Ils m’ont surpris quand j'étais en pleine détresse,
mais TOI QUI ES, tu as été mon appui;
tu m’as dégagé, tu m’as mis au large,
tu m’as libéré, car tu
m’aimes.
Tu viens me récompenser
carj'ai bien gardé ton chemin;
oui, je garde ta voie,
jamais je ne me séparerai de toi.
Je ferai ta volonté toujours
et marcherai sans reproche devant toi.
Tu es bon pour moi,
tu vois que je suis ton ami.
Oui, TOI QUI ES, tu aimes celui qui t’aime;
tu es juste avec qui est juste,
tu es loyal avec qui est loyal.
Tu sauves les humbles
et rabaisses les arrogants.
C’est toi la lumière de ma lampe,
c’est toi qui éclaires ma nuit.
Avec toi je franchis le fossé,
avec toi je saute la muraille.
Ta voie est incomparable
et ta parole est claire :
pour qui se réfugie en toi
tu es un bouclier.
Qui donc est comme toi,
qui donc est Rocher, sinon TOI QUI ES ?
C’est toi qui me donnes courage
et me traces une voie sûre;
à mes pieds tu donnes l’agilité des biches
et tu me mets debout sur les cimes;
tu exerces mes mains au combat,
et mon bras à bander l’arc.
Par
ton bouclier tu m'assures la victoire,
ta
droite me soutient, ta patience m'élève.
Tu
allonges ma foulée sans que faiblissent mes chevilles.
Tu
me libères des querelles du peuple,
tu
me places à la tête des nations.
C'est
toi qui me donnes la victoire !
Aussi,
je te rends grâce, ô TOI QUI ES,
je
te célèbre parmi les peuples.
Loué
sois-tu ! Béni soit mon Rocher !
PSAUME
19 (18)
La Parole de CELUI QUI EST est vaste comme le firmament. Elle ne s’entend
que dans le silence du cœur et elle a la puissance du soleil.
L’étendue
lumineuse du ciel,
ô
TOI QUI ES,
est
le miroir de ta splendeur;
elle
étale à nos yeux
la
magnificence de ton œuvre,
elle
nous dit tout de Toi.
Le
jour en parle au jour,
la
nuit en parle à la nuit,
leur
message fait le tour de l’univers.
Pas de récit, pas de mots,
pas de voix pour l’oreille,
mais d’un bout à l’autre du monde,
un impressionnant silence qui parle tout
haut.
Comme
un fiancé qui, au grand matin,
saute
du lit,
le
soleil bondit hors de la tente du ciel
pour
s'élancer tout joyeux à la conquête du jour.
À
une extrémité du firmament il se lève,
à
l'autre extrémité il finit sa course;
rien
n’échappe à son ardeur.
Ainsi
en est-il de ta Parole, ô TOI QUI ES :
elle
est plénitude et elle refait l’être;
elle
est vérité,
elle
est sagesse pour les cœurs humbles.
Ta
voie est juste, elle réjouit le cœur;
pure
lumière pour les yeux.
Avoir
le cœur tourné vers Toi,
le
tenir à l’affût de ta pensée,
voilà
qui mène à la vérité
par
le chemin de la justice.
Ta
pensée, ô TOI QUI ES,
est
plus précieuse que l'or,
plus
précieuse que l’or le plus fin,
plus
douce que le miel,
plus
douce que la miellée qui coule des rayons.
Moi,
ton enfant, je m’instruis auprès de toi,
et
j’en tire grand profit;
n’empêche
que souvent je m’égare;
pardonne-moi.
Préserve-moi
surtout de l’orgueil;
que
ce grand mal ne me domine jamais !
Oui,
protège-moi de ce péché qui rend aveugle
et
qui détourne les yeux de ta lumière.
Toi,
mon Rocher, mon libérateur,
accueille,
s’il te plaît,
ces
humbles paroles de ma bouche
et
ce simple murmure de mon cœur.
PSAUME 20 (19)
Bénédiction
Que
CELUI QUI EST nous réponde
au
jour de détresse,
qu'il
nous donne à la mesure de notre cœur
et
bénisse tous nos projets.
Nous
le savons : c'est lui qui donne la victoire.
Aux
uns, les chars et les chevaux;
à
nous, son Nom très Saint.
Eux,
ils plient et s'effondrent;
nous,
debout, nous résistons.
TOI
QUI ES, réponds-nous !
Sur vous, frères et sœurs du monde entier,
vous qui vivez dans l’angoisse
et êtes déchirés par la détresse,
où que vous soyez sur la Terre,
j’appelle sur vous
la miséricorde de CELUI QUI EST,
lui qui vit dans votre cœur
et dans le cœur de tout humain.
Qu'il
n'oublie pas que vous êtes ses enfants
et
qu’il regarde avec tendresse votre souffrance.
Qu’il
se manifeste à vous et vous donne courage,
qu’il
vous réconforte et vous soutienne !
Qu'il
vous donne ce que votre cœur désire,
et qu’il vous accorde le bonheur !
Alors, nous chanterons :
« Oui, il est vivant CELUI QUI EST,
« Oui, il est vivant CELUI QUI EST,
il nous sauve vraiment !
En lui notre confiance,
en lui notre espérance ! »
PSAUME 21 (20)
Notre
roi a donné sa vie pour nous.
Ô
TOI QUI ES,
nous
te bénissons
pour
le roi que tu nous as donné.
Tu
l’as couronné de soleil et de grâce;
son
cœur déborde de joie.
Tu
lui as donné la vie qu’il te demandait :
une
vie longue pour les siècles sans fin.
Debout,
nous chantons ta bonté,
nous
célébrons l'espoir de l'humanité.
PSAUME 22 (21)
De la gorge d'Abel assassiné par son frère Caïn, de la gorge de Joseph
vendu par ses frères, de la gorge des Hébreux écrasés sous le poids de
l’esclavage, de la gorge de Jésus également assassiné par ses frères, de la
gorge des millions d’humains d’aujourd’hui qui sont crucifiés par d’autres
humains sort un seul et même cri, un cri terrifiant qui traverse
l’Histoire : « TOI QUI ES, où es-tu ? Délivre-moi ! »
Ô
TOI QUI ES,
pourquoi
m'as-tu abandonné ?
Tu
es si loin,
tu
n’entends pas ma plainte,
tu
ne voles pas à mon secours.
De
jour je te crie et tu ne réponds pas;
de
nuit je te crie et le repos ne vient pas.
Pourtant
ton peuple t'adore.
Nos
pères s’en remettaient à toi
et
tu les délivrais,
ils
criaient vers toi et tu les écoutais;
ils
mettaient leur confiance en toi
et
tu les sauvais !
Vois,
je suis un ver et non plus un homme;
je
suis devenu une honte pour les humains,
un
rebut pour mon peuple.
Tous
ceux qui me voient se moquent,
ils
secouent la tête et me disent en ricanant :
« Fais
appel à Dieu, il te sauvera,
il
te délivrera puisqu'il est ton ami ! »
Ô
TOI QUI ES,
c’est
toi qui m’as sorti du ventre de ma mère,
toi
qui m'as déposé en sûreté contre son sein;
dès
ma naissance j'ai été confié à tes soins,
depuis
toujours tu as été ma vie.
Je
suis assailli par la détresse,
et
personne ne vient à mon secours !
Ne
sois pas loin de moi !
Des
hordes de taureaux m’entourent,
des
bêtes effrayantes m'encerclent.
Semblables
au lion qui rugit et qui déchire
elles
ouvrent contre moi une gueule béante.
Je
suis comme l'eau qui s'écoule,
tous
mes os se séparent
et
mon cœur comme cire
se
dissout dans mes entrailles.
Ma
force se dessèche comme l'argile
et
ma langue s'attache à mon palais;
tu
me réduis à la poussière de la mort.
Vois
ces scélérats qui m'entourent,
ils
rôdent comme des chiens autour de moi;
ils
ont percé mes mains et mes pieds,
je
pourrais compter tous mes os.
Ils
sont là qui m’observent et ricanent;
Ils
se partagent mes vêtements,
ils
tirent au sort ma tunique.
TOI
QUI ES, ne t'éloigne pas !
Toi,
ma force, vite à mon secours !
Protège-moi
de l’épée,
arrache
ma vie aux crocs des chiens !
Sauve-moi
de la gueule du lion,
délivre-moi
des cornes du buffle !
Je
publierai ton nom parmi mes frères,
je
te célébrerai au milieu de l'assemblée.
Vous
qui aimez CELUI QUI EST, louez-le !
Vous,
le peuple de Dieu, glorifiez-le !
Il
ne méprise pas les souffrances du pauvre;
il
ne détourne point de lui sa face,
il
entend ses cris et il l'écoute.
Ô
TOI QUI ES,
je
te louerai dans la grande assemblée;
j’accomplirai
ma promesse devant tous ceux qui t’aiment.
Les
malheureux mangeront et se rassasieront,
ceux
qui te cherchent te feront une grande fête.
Que
notre cœur vive à jamais !
Les
extrémités de la terre seront saisies,
elles
se tourneront vers CELUI QUI EST;
toutes
les familles des nations
se
prosterneront devant lui.
Car
le monde est à lui,
à
lui toutes les nations.
Tous
les puissants de la terre mangeront aussi
et
ils se prosterneront à ses pieds;
devant
lui s'inclineront ceux qui meurent,
ceux-là
mêmes qui ont cessé de vivre.
Après
nous, d’autres viendront,
ils
serviront CELUI QUI EST;
on
parlera de lui dans les générations à venir.
Auxpeuples
à naître on dira :
« Il
est juste CELUI QUI EST,
il
accomplit toute justice ! »
LE BON
PASTEUR
Leçon
de science politique dans une allégorie.
Le berger,
n'est pas une figure doucereuse. Il a le teint brûlé par le soleil. Il est
nomade. Souvent en haute montagne, il se tient 24 heures sur 24 et 365 jours
par année avec son troupeau. Il ne peut baisser la garde un seul instant, car
l'ennemi (le loup, l'ours brun, le renard, le coyote, le condor) est toujours
là, dans l'ombre, prêt à égorger et à tuer. Pas de repos, pas de vacances, pas
de fêtes pour le berger. Son troupeau est sa vie.
Pour comprendre
quelque chose à cette allégorie, il faut avoir présent à l’esprit que le
pasteur, c’est le dirigeant, et les brebis sont le peuple.
Le rôle du
dirigeant est d’unir le peuple et de le guider de manière à ce que tous et
toutes jouissent de la justice et puissent vivre dans l’abondance, la sécurité
et la paix. Il doit se comporter à l’égard du peuple un peu comme se comporte
le bon berger à l’égard de ses brebis.
Le bon berger connaît
chacune de ses brebis, par leur nom (car elles ont un nom), et ses brebis le
connaissent.
Le bon berger sort
à la recherche des brebis qui tirent de l’arrière ou s’égarent en chemin. Il
porte sur ses épaules les faibles, prend dans ses bras leurs petits, soigne les
blessées.
Le bon berger défend
son troupeau contre les prédateurs. Il ne fuit pas devant eux, ne se lave pas
les mains, ne pactise pas avec eux. Il les mène là où toutes auront accès au
meilleur pâturage et à la bonne eau.
Le bon berger ne
mange pas ses brebis, mais celles-ci, en échange de ses services, lui
fournissent la laine et aussi le lait dont il tire le fromage pour sa
nourriture.
Ce rôle du bon
berger est décrit à merveille par le prophète Ézéchiel. Le prophète dénonce
avec force les mauvais pasteurs qui se paissent eux-mêmes au lieu de paître le
troupeau, qui traitent les brebis avec dureté et les laissent se disperser et errer
partout sans pays, sans terre, sans bercail… sans liberté, sans ressources et
sans sécurité, à la merci des loups.
Puisqu'il en est
ainsi, CELUI QUI EST va prendre charge lui-même de ses brebis. Il le fera par l’intermédiaire
d’un serviteur qui ressemblera au légendaire roi David, assumant comme lui le rôle
fondamental d'ASSURER LA JUSTICE dans le royaume.
Il JUGERA
« entre brebis et brebis, entre béliers et boucs ». Il s’en prendra
aux brebis les plus grasses qui, « non contentes de profiter des meilleurs
pâturages, foulent le reste de leurs pieds pour empêcher les autres du troupeau
de venir y brouter; non contentes de boire une eau limpide, elles troublent
l’eau qu’elles n’arrivent pas à boire pour en priver les autres du troupeau qui
meurent de soif. »
CELUI QUI EST le
déclare : « Moi-même, je vais JUGER entre la brebis grasse et la brebis maigre. Parce que vous
avez frappé des reins, des épaules et des cornes toutes les brebis
souffreteuses jusqu’à les chasser dehors, je vais venir SAUVER mes brebis pour qu’on cesse de les piller. Je vais JUGER
entre brebis et brebis… Je ferai avec mon peuple une alliance de paix. Je ferai
disparaître du pays les bêtes féroces. Il habitera en sécurité sur son sol. Je
ferai tomber sur lui une pluie de bénédictions. Sa terre produira du fruit en
abondance. JE BRISERAI LES ATTACHES DE SON JOUG… ».
« Je mettrai à
la tête de mon peuple un Germe Juste » : il agira avec intelligence,
il exercera dans le pays le Droi et la JUSTICE. Par lui le peuple sera SAUVÉ.
On l’appellera « CELUI QUI Est- est- notre-JUSTICE » (Jérémie 23,
5-6).
Le
« Bon pasteur », c’est CELUI QUI EST, bien entendu, et c’est Jésus.
Mais il ne faut pas oublier Moïse et David qui, de pasteurs de moutons
devinrent les pasteurs de leur peuple. Moïse sortit son peuple de l’esclavage
en Égypte et le mit sur le chemin de la liberté. David a été le héros qui a fait
l’unité de son peuple et l’a planté solidement dans le pays. Ce furent deux
visionnaires, deux leaders, deux grands héros. Deux grands modèles pour les
dirigeants du peuple de Dieu. Deux modèles de salut. Il faut lire ce qu’en
disent les prophètes pour comprendre…
CELUI QUI EST n'est
pas un berger au service du 1%...
PSAUME 23 (22)
CELUI
QUI EST est mon berger : je ne manque de rien.
Dans
de verts pâturages il me fait reposer,
près
des eaux tranquilles il me mène.
Il nous mène vers une planète d’eau claire
et d’air pur où on prend soin des forêts, et des champs afin que toutes les
bouches puissent se remplir d'une nourriture saine et savoureuse.
Il
refait mes forces
et
me conduit par les sentiers de la justice,
à
cause de son nom.
Comme l'eau
claire et l'air pur, la Justice est essentielle à notre vie. Elle est vitale. Sans
la justice, des multitudes d'êtres humains ne sont que des morts vivants. Seule
la justice peut venir à bout de la faim dans le monde. Fais-nous aimer la
justice, Ô TOI QUI ES, pour que nous l'aimions d’amour comme tu l’aimes toi-même !
Quand
je traverse la Vallée de l'Ombre
et
de la Mort, je ne crains aucun mal,
car,
TOI QUI ES, tu es avec moi :
ta
houlette et ton bâton me donnent courage.
Sur les
sentiers de la justice, tous les humains sont égaux devant CELUI QUI EST. Sur
ce chemin d'égalité, il y a des creux, des ravins, des précipices, des risques,
des dangers, des combats, mais nous ne craignons pas. Vivre pour la justice, ou
mourir pour que tous et toutes aient la vie et l’aient en abondance, ce n’est
pas mourir, c’est devenir grand à la mesure du monde, et à la mesure même du
cœur de CELUI QUI EST.
Tu
dresses devant moi une table,
face
à mes adversaires;
tu
répands un baume sur ma tête
et
tu remplis ma coupe à pleins bords.
Ton projet, Ô
TOI QUI ES, c’est que la Terre soit une grande table chargée de tous les biens offerts
à l’humanité entière pour qu'ils soient partagés fraternellement dans la
justice, dans la liberté, la paix et la joie.
En face de
cette table, à l’opposé, il ne reste plus que le monde de la domination des
riches sur les pauvres, le monde de la faim, le monde des classes qui
s'affrontent, le monde des guerres, de la rapine, de la déchéance et de la mort.
Jésus a
donné sa vie comme un pain et comme une coupe débordante pour dresser une Table
de fraternité et de justice au cœur de l’humanité.
Oui,
le bonheur et la grâce m'accompagnent
tous
les jours de ma vie,
et
j'habiterai la maison de CELUI QUI EST
jusqu'à
la fin de mes jours.
Puissions-nous
avoir des dirigeants, des parents, des éducateurs, des responsables de la
justice, de la sécurité et de la vie sociale, des guides de la vie politique,
de la vie économique, de la vie culturelle et spirituelle qui soient des bons
bergers selon l'esprit de CELUI QUI EST…
PSAUME 24 (23)
Dans les commencements mythiques de notre monde, la Terre était la
"propriété" de CELUI QUI EST, et les humains pouvaient se la partager
selon leurs besoins. Mais maintenant ce n'est plus le cas. Elle est tombée dans
les mains des plus forts. Toutes les misères du monde viennent de là.
Quand tu dis et répètes de mille façons que c'est la Justice que tu veux,
il faut comprendre que tous les humains ont droit à une part égale des
richesses de ce monde.
Pourtant, même tes plus fidèles serviteurs, dans une majorité très large,
ne l'ont pas encore compris. Ou ne veulent pas le comprendre.
À
TOI QUI ES, à toi la Terre
et
tout ce qu'elle renferme !
Le
monde et tous ses habitants
sont
l’œuvre de ton amour.
Car
c’est Toi qui as fondé la Terre
au
milieu de l’espace
et
qui l’as établie fermement
sur
les mers et les fleuves.
Ô
TOI QUI ES, qui peut gravir ta montagne
et
s'élever jusqu'à toi ?
Ce
sont ceux et celles qui ont horreur du mensonge
et dont les mains sont pures de toute injustice.
Ceux-là,
tu les bénis,
et
tu leur accordes ta faveur.
S’ils
cherchent ta face,
tu
les combles.
Ouvrez-vous
donc, portes de l’Univers,
portes
de la Terre et portes des humains,
portes
de l’esprit et des cœurs,
ouvrez-vous
toutes grandes
et
accueillez CELUI QUI EST !
PSAUME 25
(24)
Enveloppe-nous dans ta miséricorde
En TOI QUI ES je mets toute ma confiance !
Conduis-moi dans ta vérité,
car tu es le cœur de ma vie
et tu es mon espérance.
Ne
regarde pas mes fautes de jeunesse,
ne
tiens pas compte de mes erreurs;
regarde
seulement ta miséricorde et ta bonté :
toi
qui es bon, enveloppe-moi dans ta miséricorde.
Oui,
tu es bon et tu es droit :
tu
conduis les humbles par le chemin de la justice,
tu
leur fais suivre ta voie.
Parce
que tu nous aimes, tu nous pardonnes;
nous
reposons dans le bonheur
et
nos enfants vivront en sécurité en ce pays.
********************
Je
tourne les yeux vers TOI QUI ES,
regarde-moi !
Vois
ma misère, vois ma peine :
mes
pieds sont pris au filet,
pardonne
toutes mes fautes,
et
rends-moi libre !
La
haine et la violence règnent partout,
protège-moi !
Pour
vivre dans la droiture,
je
cherche refuge en toi.
Tu
es mon espérance,
délivre-nous
de toutes nos détresses !
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